Défense

1953/54 - Les écrits techniques de Freud - 64 - Je ne dis pas l'ego [moi] dans la psychologie, où il est fonction de synthèse, mais l'ego dans l'analyse, fonction dynamique. L'ego s'y manifeste comme défense, refus - la fonction fondamentale de l'ego, la méconnaissance.
 
1955/56 - Les psychoses - 120 - Chez Freud, la question du centre du sujet, reste toujours ouverte. - Or, le virage qui s'est opéré dans l'analyse à peu près vers le temps de la mort de Freud, conduit à retrouver ce bon vieux centre de toujours, le moi qui tient les leviers de commande, et guide la défense. La PSYCHOSE n'est plus interprétée à partir de l'économie complexe d'une dynamique des pulsions, mais à partir des procédés employés par le moi pour s'en tirer avec diverses exigences, pour se défendre contre des pulsions. - 121 - Le moi redevient non seulement le centre, mais la cause du trouble. / Le terme de défense n'a plus dès lors d'autre sens que celui qu'il a lorsqu'on parle de se défendre contre une tentation, et toute la dynamique du cas Schreber nous est expliquée à partir des efforts du moi pour s'en tirer avec une pulsion dite homosexuelle qui menacerait sa complétude. La castration n'a plus d'autre sens symbolique que celui d'une perte de l'intégrité physique. [l'hallucination serait une de ces néo-productions de défense, en l'absence de toute attache fiable du moi avec la réalité]