Trauma

1953 - Les écrits techniques de Freud - 215 - Le trauma, en tant qu'il a une action refoulante, intervient après-coup - A ce moment-là, quelque chose se détache du sujet dans le monde symbolique même qu'il est en train d'intégrer. Désormais, cela ne sera plus quelque chose du sujet. Le sujet ne le parlera plus, ne l'intégrera plus. Néanmoins, ça restera là, quelque part, parlé, si l'on peut dire, par quelque chose dont le sujet n'a pas la maîtrise. - ce qu'on appellera par la suite ses symptômes. - [C'est du même mouvement que ça refoule et que ça "réapparaît", c'est la même chose. Le trauma, à proprement parler, ce n'est pas l'événement, c'est le refoulement...] - c'est à l'approche des éléments traumatiques - fondés dans une image qui n'a jamais été intégrée - que se produisent les trous, les points de fracture, dans l'unification, la synthèse, de l'histoire du sujet. - Un énoncé discordant, ignoré dans la loi, un énoncé promu au premier plan par un événement traumatique, qui réduit la loi en une pointe au caractère inadmissible, inintégrable - voilà ce qu'est cette instance aveugle, répétitive, que nous définissons habituellement dans le terme de surmoi.