Autre

1953 - Les écrits techniques de Freud - 100 - l'inconscient est le discours de l'autre . / Voilà un cas où c'est absolument manifeste. Il n'y a aucune espèce d'ics dans le sujet. C'est le discours de Mélanie Klein qui greffe brutalement sur l'inertie moïque initiale de l'enfant les premières symbolisations de la situation œdipienne.

1954/55 - Le moi dans la théorie de Freud... - 284 - [cf. schéma L] S , c'est la lettre S , mais c'est aussi le sujet, le sujet analytique, cad pas le sujet dans sa totalité. - 285 - C'est le sujet, non pas dan sa totalité, mais dans son ouverture. Comme d'habitude, il ne sait pas ce qu'il dit. S'il savait ce qu'il dit, il ne serait pas là. Il est là, en bas à droite. [En A ?] / Bien entendu, ce n'est pas là qu'il se voit - cela n'est jamais le cas - même à la fin de l'analyse. Il se voit en a - notre supposition de base, à nous, analystes - nous croyons qu'il y a d'autres sujets que nous, qu'il y a des rapports authentiquement intersubjectifs. - l'intersubjectivité, à savoir que le sujet peut nous mentir [se diviser]. C'est la preuve décisive. Je ne dis pas que c'est le seul fondement de la réalité de l'autre sujet, c'est sa preuve. En d'autres termes, nous nous adressons de fait à des A 1, A 2, qui sont ce que nous ne sommes pas, de véritables Autres, de vrais sujets. / - 286 - Ils sont de l'autre côté du mur du langage, là où en principe je ne les atteins jamais. Fondamentalement, ce sont eux que je vise chaque fois que je prononce une vraie parole, mais j'atteins toujours a', a"", par réflexion. Je vise toujours les vrais sujets, et il me faut me contenter des ombres. Le sujet est séparé des Autres, les vrais, par le mur du langage. - Autrement dit, le langage est aussi bien fait pour nous fonder dans l'Autre que pour nous empêcher radicalement de le comprendre. - Le sujet ne sait pas ce qu'il dit, et pour les meilleures raisons, parce qu'il ne sait pas ce qu'il est. - 373 - L'analyste participe de la nature radicale de l'Autre, en tant qu'il est ce qu'il y a de plus difficilement accessible. - ce qui s'appelle transfert se passe très exactement entre A et m , pour autant que le a , représenté par l'analyste, fait défaut. -

1955/56 - Les psychoses - 47 - Qu'est-ce que la parole ? - Qu'est-ce qui distingue une parole, d'un enregistrement de langage ? - Parler, c'est avant tout parler à d'autres ? - Pour nous, la structure de la parole (...) c'est que le sujet reçoit son message de l'autre sous une forme inversée. - Nous en avons deux formes exemplaires. / La première, c'est fides , la parole qui se donne, le Tu es ma femme ou le Tu es mon maître , ce qui veut dire (...) Cela vient de toi pour y trouver la certitude de ce que j'engage. Cette parole est une parole qui t'engage, toi. - [La deuxième forme où] se reconnaît la relation de sujet à sujet (...) c'est la feinte, envers de fides . [Je vais à Cracovie... etc.] - 48 - à l'intérieur de la notion de communication en tant que généralisée, je spécifie ce que c'est que la parole en tant que parler à l'autre. C'est faire parler l'autre comme tel. - Cet autre, nous l'écrirons (...) avec un grand A. - ÷ Et pourquoi (...) ? - Tu es ma femme (...) Tu es mon maître (...) Ce qui fait (...) la valeur fondatrice de ces paroles, c'est que ce qui est visé dans le message, aussi bien que ce qui est manifeste dans la feinte, c'est que l'autre est là en tant qu'Autre absolu. Absolu, cad qu'il est reconnu [reconnaissance], mais qu'il n'est pas connu. - [Seulement on ne doit pas ignorer que la parole] ne parle pas seulement à l'autre, elle parle de l'autre en tant qu'objet. Et c'est bien de cela qu'il s'agit quand un sujet vous parle de lui. - 50 - l'objet, en tant qu'il est primitivement objet de rivalité et de concurrence. Il n'intéresse qu'en tant qu'objet du désir de l'autre. - [Ceci] est précisément ce qui est surmonté dans la parole, pour autant qu'elle intéresse le tiers. - 182 - en analysant la structure du délire de Schreber au moment où il s'est stabilisé dans un système qui lie le moi du sujet à cet autre imaginaire, cet étrange Dieu qui ne comprend rien, qui ne répond pas, qui trompe le sujet [cf. Descartes], nous avons su reconnaître qu'il y a, dans la psychose exclusion de l'Autre où l'être se réalise dans l'aveu de la parole. - 231 - Elle [la psychose] se manifeste par des phénomènes de frange où l'ensemble du signifiant est mis en jeu. Une grande perturbation du discours intérieur (...) s'accomplit, et l'Autre masqué qui est toujours en nous, apparaît tout d'un coup éclairé - Car cette fonction est la seule qui retient alors le sujet au niveau du discours [Dieu pour Schreber], lequel tout entier menace de lui manquer, et de disparaître. - 310 - le je n'est jamais là où il apparaît sous la forme d'un signifiant particulier. - Le je est le je qui prononce le discours. - C'est à l'intérieur de cette énonciation que le tu apparaît. - 314 - la QUESTION que je me pose sur ce que je suis (... - ...) affleure sous des formes qui n'ont rien d'interrogatif, comme Puissé-je y arriver ! - toujours latente, jamais posée - 315 - si elle surgit, c'est toujours en raison d'un mode d'apparition de la parole que nous pouvons appeler de différentes façons, la mission, le mandat, la délégation, ou encore, la dévolution, par référence à Heidegger. C'est le fondement de la parole fondatrice - tu es ceci, ma femme, mon maître - [En effet] au tu es mon maître , répond un certain que suis-je ? - Que suis-je pour l'être, si tant est que je le sois ? Ce l apostrophe n'est pas le maître pris comme objet [ce serait alors un "petit maître", un surmoi], c'est l'énonciation totale [là est le sujet] de la phrase qui dit je suis ton maître , comme si ton maître avait un sens par le seul hommage que j'en reçoit. - Quelle est la différence entre tu es celui qui me suivras partout [1] et tu es celui qui me suivra partout [2] ? - 316 - Nous avons une principale à la deuxième personne, tu es celui . Qui est l'écran? Va-t-il ou non laisser passer dans la relation le tu ? - [1] est à tout le moins une élection (...), une dévolution, une délégation, un investissement. [2] est une constation [plutôt navrée]. - Si d'un côté ça verse au sacrement, de l'autre ça irait assez vite du côté de la persécution - [ambiguïté en français du verbe suivre. Au mieux] ça reste ouvert. - c'est un nœud, un point de serrage dans un faisceau de significations, acquis ou non par le sujet - La présence du tu dans le suivras intéresse la personnaison du sujet auquel on s'adresse. - [tu es la femme qui ne m'abandonnera pas // tu es la femme qui ne m'abandonneras pas ] je manifeste, dans le premier cas, une beaucoup plus grande certitude, et dans le second, une beaucoup plus grande confiance.- 317 - [cf. également la "voix moyenne dans les langues indo-européennes où] le sujet fait pour lui l'action dont il s'agit. Il y a par exemple deux formes différentes pour dire Je sacrifie , selon que c'est comme sacrificateur ou comme celui qui offre le sacrifice. - le sujet se constitue comme tel dans le procès ou l'état que le verbe exprime. - 318 - Tout (...) change selon l'accent donné au signifiant - l'accent que va prendre pour le sujet la première partie de la phrase, tu es celui qui... , selon que la partie signifiante aura été par lui conquise, et assumée, ou au contraire verworfen , rejetée. [Dans l'écriture, le seul indice de changement, c'est la lettre, le s] - 319 - Que se passe-t-il si manque le signifiant qui donne à la phrase son poids, et son accent au tu ? Si ce signifiant est entendu, mais si rien chez le sujet ne peut y répondre ? La fonction de la phrase se réduit alors à la seule portée du tu - Le tu est [tu es... : tuez] exactement celui auquel je m'adresse, et rien d'autre. - C'est exactement ce qu'on observe dans les phrases interrompues de Schreber, qui s'arrêtent précisément au point où va surgir un signifiant qui reste problématique, chargé d'une signification certaine, mais on ne sait pas laquelle. - [Par rapport au schéma L qui est] celui de la parole - le A est niveau du tu , le petit a' au niveau de qui me , et le S au niveau de suivras . - 336 - tu n'a aucun sens propre. - Il ne se confond nullement avec l'allocutaire, à savoir celui à qui on parle. C'est évident, puisqu'il est très souvent absent. - [Il est aussi bien dans] Au feu ! [puisque que] ce n'est pas sans provoquer quelque réaction. - Le tu est l'ameçonnage de l'Autre dans l'onde de la signification. / Ce terme qui sert à identifier l'autre en un point de cette onde, est en fin de compte (...) une ponctuation. - 338 - la ponctuation est ce qui y joue ce rôle d'accrochage le plus décisif. - que faut-il pour le promouvoir à la subjectivité ? - 339 - Eh bien, je crois que c'est essentiellement quand il est pris dans la fonction copulaire à l'état pur, et dans la fonction ostensive. - [tu es celui qui me suivras doit se traduire en c'est toi qui me suivra , où l'on retrouve la copule et l'ostension. Bien entendu, cela peut déraper:] 340 - du même coup, je sors l'autre de cet univers, je l'objective, je lui désigne ses relations d'objet, pour peu qu'il ne demande que ça, comme c'est le cas du névrosé. - 341 - [On retombe alors sur] le plan du moi ou toi , l'un ou l'autre [rivalité narcissique] - c'est le tu es celui qui me tues. [tu es celui qui me...(forclusion) tu es celui etc = tu es celui qui me tu, qui me tues] - ce que nous appellerons la tutoïté - [cf. Surmoi, Loi] - 343 - [Dans l'autre sens, au sens plein] C'est au tu lui-même que nous nous adressons en tant qu'inconnu. C'est là ce qui fait son aisance, sa force aussi, et aussi qu'il passe de tu es dans le suivras de la seconde partie en y persistant. Il y persiste précisément parce que dans l'intervalle il peut y défaillir. Dans cette formule, ce n'est donc pas à un moi en tant que je le fais voir, que je m'adresse, mais à tous les signifiants qui composent le sujet auquel je suis opposé. Je dis tous les signifiants qu'il possède, jusques et y compris ses symptômes. C'est à ses dieux comme à ses démons que nous nous adressons - et c'est pourquoi je pense que le terme d'invocation est propre à désigner la forme la plus élevée de la phrase - Vous venez de voir en quoi le tu dépend du signifiant comme tel.

1956/66 - Le séminaire sur "La Lettre volée" - 20 - [le registre de la vérité] se situe tout à fait ailleurs [que le champ de l'exactitude], soit proprement à la fondation de l'intersubjectivité. Il se situe là où le sujet ne peut rien saisir sinon la subjectivité même qui constitue un Autre en absolu.

1957 - Intervention après la communication de G. Favez... - Le mot réel veut dire ce qu'il veut dire ; chacun sait à quel point le personnage réel est quelque chose que nous rencontrons rarement, et nous le rencontrons rarement parce que nous le cherchons peu. Nous pouvons passer une vie entière à côté de quelqu'un, sans vouloir jamais connaître de lui que la fonction qu'il comble à notre endroit, (...) sans soupçonner un seul instant sa réalité de personnage réel, au sens vulgaire, et non philosophique, du mot - Faire semblant de ne rien voir, c'est la position fondamentale vis-à-vis de son semblable ; le contraire serait le comble de l'inconvenance.

1957 - La psychanalyse et son enseignement - 439 - L'ics est ce discours de l'Autre où le sujet reçoit, sous la forme inversée qui convient à la promesse, son propre message oublié.

1957 - L'instance de la lettre dans l'inconscient - 524 - Quel est donc cet autre à qui je suis plus attaché qu'à moi, puisqu'au sein le plus assenti de mon identité à moi-même, c'est lui qui m'agite ? - Sa présence ne peut être comprise qu'à un degré second de l'altérité, qui déjà le situe lui-même en position de médiation par rapport à mon propre dédoublement d'avec moi-même comme d'avec un semblable. - Si j'ai dit que l'ics est le discours de l'Autre avec un grand A, c'est pour indiquer l'au-delà où se noue la reconnaissance du désir au désir de reconnaissance.

1957/58 - Les formations de l'inconscient - 06/11/57 - [le trait d'esprit] il n'est pas dans le code. Tout est là. le message en principe est fait pour être dans un certain rapport de distinction avec le code, mais là c'est sur le plan du signifiant lui-même que manifestement il est en violation du code - Le message [du Witz] gît dans sa différence même d'avec le code. - Cette différence est sanctionnée par l'Autre. - il y a deux choses dans le livre de Freud sur le trait d'esprit : c'est la promotion de la technique signifiante, [et] la référence expresse à l'Autre comme tiers - le COMIQUE est la relation duelle, mais il faut qu'il y ait le tiers-Autre pour qu'il y ait le trait d'esprit - L'Autre renvoie la balle, cad range dans le code en tant que trait d'esprit, il dit dans le code que ceci est un trait d'esprit. - 20/11/57 - [trait d'esprit] Le sens qui est à créer est justement ceci qui se situe quelque part en suspens entre le moi et l'Autre. C'est une indication qu'il y a quelque chose qui au moins pour l'instant laisse à désirer. - 11/12/57 - C'est de toutes les implications métaphoriques qui sont en quelque sorte d'ores et déjà empilées et comprimées dans le langage, qu'il s'agit - à l'état non actif, latent - C'est cela qui va être recherché, c'est cela que j'invoque dans le trait d'esprit, que je cherche à éveiller dans l'Autre, dont je confie en quelque sorte à l'Autre le support, et pour tout dire je ne m'adresse à lui que pour autant que ce que je fais entrer en jeu ans mon trait d'esprit, est quelque chose que je suppose déjà reposer en lui. - 18/12/57 - J'ai insisté (...) sur le procédé d'immobilisation de l'autre (...) la façade du mot d'esprit, ce quelque chose qui détourne en que sorte l'attention de l'autre du chemin par où va passer le mot d'esprit, ce quelque chose qui en somme fixe l'inhibition quelque part, précisément pour laisser libre ailleurs le chemin par où va passer la parole spirituelle. [adressée à l'Autre, cette fois] - 08/01/58 - "tu es mon maître" - ce "TU", c'est le signifiant de l'appel à l'Autre - "tu es celui qui me suivras" - ceci s'appelle l'invocation. - "tu es celui qui me suivra" - cela peut vouloir dire : tu es celui qui me suivra toujours, et j'en ai ma claque. - l'invocation (...) veut dire que je fais appel à la voix, cad à ce qui supporte la parole - [le trait d'esprit est une évocation ou une] provocation qui ne réussit pas au grand tour de force, au grand miracle de l'invocation. - 22/01/58 - dès lors qu'il y a sujet parlant, il ne saurait être question de réduire pour lui la question de ses relations en tant qu'il parle à un autre, tout simplement. Il y en a toujours un troisième, ce grand "Autre" dont nous parlons et qui est constituant de la position du sujet en tant qu'il parle. [parole], cad aussi bien du sujet en tant que vous l'analysez. - 26/03/58 - [commentaire de la formule dite "delta", de la page 130] - le phallus est ce signifiant [marqué alors S(A barré) où S = signifiant, A barré = manque dans l'Autre] qui introduit dans A quelque chose de nouveau, et qui ne l'introduit que dans A, et au niveau de A - 18/06/58 - Le sujet se trouve en proie de ce qu'on appelle cette destruction (...) magique [verbale, en fait] (...) de l'autre - cette crainte de faire mal par des pensées [comme si Dieu, pour le croyant, ou les parents dans le cas du petit enfant, avait le pouvoir de les connaître toutes] - cette obsession du blasphème aussi - quelque chose qui fait déchoir un signifiant éminent (...) au rang d'objet, qui identifie en quelque sorte le logos à son effet métonymique - [En attendant, c'est toujours un usage du signifiant] l'obsessionnel est un homme qui vit dans le signifiant, il y est très solidement installé (...), ce signifiant suffit pour lui à préserver la dimension de l'autre [pas de risque de psychose en général] - ce qu'articule le sujet à l'autre, c'est un "tu es celui qui me..." (...) "tu es celui qui me tues". - Ce rapport avec l'autre est fondé sur une articulation qui en quelque sorte se forme elle-même esur la destruction de l'autre, mais qui du fait qu'elle est articulation, et articulation signifiante, le fait subsister. - 25/06/58 - cet Autre comme lieu de la parole, il nous est immédiatement et effectivement donné comme sujet, cad comme sujet qui nous pense nous-mêmes comme son autre. - cet autre de l'autre c'est là même où s'articule le discours de l'inconscient, ce quelque chose d'articulé qui n'est pas par nous articulable. - C'est cela que je veux dire quand je vous dis que l'ics c'est le discours de l'Autre. - en ce lieu de la parole nous faisons vivre un autre capable de nous répondre. C'est bien ce pourquoi il nous est opaque, c'est parce qu'il y a quelque chose que nous ne connaissons pas en lui, et qui nous sépare de sa réponse à notre demande, et ce n'est pas autre chose qui s'appelle son désir.

1958/59 - Le désir et son interprétation - - 03/12/58 - [cette étape qui] consiste à ce que le sujet s'aperçoive qu'il y a quelque chose qui cloche à la phrase : "j'ai trois frères, Paul, Ernest et moi" [ça c'est pour le moins le vrai discours de l'ics, le discours de l'autre, où l'enfant se dit de la bouche même de ses parents. C'est pour les mêmes raisons que jusqu'à un certain âge il croit que ses parents, ce lieu du discours de l'autre pour lui, savent tout ce qu'il pense.] - toute parole en tant que le sujet y est impliqué, est discours de l'Autre. - [Et donc, par suite] Le pas suivant de ce par quoi à l'origine le sujet se constitue dans le procès de la distinction de ce je de l'énonciation d'avec le je de l'énoncé, c'est la dimension du "n'en rien savoir" (...), c'est dans la découverte que c'est un fait que l'autre n'en sait rien de ses pensées - 08/04/59 - que je suis en tant que je pense que je suis, cela sûrement. Seulement ce que l'analyse nous apprend, c'est que je ne suis pas celui là qui justement est en train de penser que je suis, pour la simple raison que du fait que je pense que je suis, je pense au lieu de l'autre ; je suis un autre que celui qui pense que je suis. [sujet] - 22/04/59 - il n'y a pas d'autre de l'autre. Il n'y a pas dans le signifiant lui-même de garant de la dimension de la vérité instaurée par le signifiant. - 20/05/59 - Il ne peut pas y avoir d'autre sujet qu'un sujet pour un sujet, et d'autre part le sujet premier ne peut s'instituer comme tel que comme sujet qui parle - c'est donc pour autant que l'autre lui-même est marqué des nécessités du langage, que l'autre s'institue non pas comme autre réel, mais comme autre comme lieu de l'articulation de la parole - c'est par rapport à cet autre que le sujet lui-même se constitue (...) comme pouvant lui répondre [et non le connaître...] au nom d'une stratégie commune, comme sujet qui peut interpréter tout ce que l'autre articule, désigne de son intention la plus profonde, de sa bonne ou de sa mauvaise foi. - [c'est aussi] le niveau du Es de la formule topique que Freud donne du sujet, "ça". Ça sous une forme interrogative [aussi bien; donc on a les trois formules : S, Es, Est-ce ?] - Il est à l'état naissant en présence de l'articulation de l'autre pour autant qu'elle lui répond, mais qu'elle lui répond au-delà de ce qu'il a formulé dans sa demande. - il rencontre dans l'autre à ce niveau ce creux, ce vide que j'ai articulé pour vous en tant que disant qu'il n'y a pas d'autre de l'autre, qu'aucun signifiant possible ne garantit l'authenticité de la suite des signifiants - Et c'est ici [ce "moment de fatigue du sujet où le sujet ne trouve rien dans l'autre"] que se produit de la part du sujet ce quelque chose qu'il tire d'ailleurs [pour suppléer à cette carence], qu'il fait venir d'ailleurs, qu'il fait venir du registre imaginaire, qu'il fait venir d'une partie de lui-même en tant qu'il est engagé dans la relation imaginaire à l'autre. ["a"] - le sujet s'évanouit devant la carence du signifiant qui répond de sa place au niveau de l'autre, [et] trouve son support dans cet objet. C'est-à-dire qu'à ce niveau l'opération est division.

1960 - Remarque sur le rapport de Daniel Lagache - 655 - [l'intersubjectivité] celle-ci se définit pour [Daniel Lagache] dans une relation à l'autre du semblable, relation symétrique en son principe, comme il se voit en ce que Daniel Lagache formule que par l'autre le sujet apprend à se traiter comme un objet. Pour nous, le sujet a à surgir de la donnée des signifiants qui le recouvrent dans un Autre qui est leur lieu TRANSCENDANTAL - 682 - C'est que notre modèle [cf. le schéma du vase renversé] ne laisse pas plus éclairée la position de l'objet "a". Car d'imager un jeu d'images, il ne saurait décrire la fonction que cet objet reçoit du symbolique. Celle-même qui lui donne son usage d'arme à l'avant-poste phobique, contre la menace de la disparition du désir ; de fétiche dans la structure perverse, comme condition absolue du désir. - objet partiel il n'est pas seulement partie, ou pièce détachée, du dispositif imaginant ici le corps, mais élément de la structure dès l'origine, et si l'on peut dire dans la donne de la partie qui se joue. En tant que sélectionné dans les appendices du corps comme indice du désir, il est déjà l'exposant d'une fonction, qui le sublime avant même qu'il l'exerce, celle d'index levé vers une absence dont l'est-ce n'a rien à dire, sinon qu'elle est de là où ça parle. C'est bien pourquoi réfléchi dans le miroir, il ne donne pas seulement a' l'étalon de l'échange, la monnaie par où le désir de l'autre entre dans le circuit des transitivismes du Moi Idéal. Il est restitué au champ de l'Autre en fonction d'exposant du désir dans l'Autre. C'est ce qui lui permettra de prendre au terme vrai de l'analyse sa valeur élective, de figurer dans le fantasme ce devant quoi le sujet se voit s'abolir, en se réalisant comme désir. Pour accéder à ce point au-delà de la réduction des idéaux de la personne, c'est comme objet "a" du désir, comme ce qu'il a été pour l'Autre dans son érection de vivant, comme le wanted ou l'unwanted de sa venue au monde, que le sujet est appelé à renaître pour savoir s'il veut ce qu'il désire... Telle est la sorte de vérité qu'avec l'invention de l'analyse, Freud amenait au jour. C'est là un champ où le sujet, de sa personne, a surtout à payer pour la rançon de son désir. Et c'est en quoi la psychanalyse commande une révision de l'éthique.

1960 - Subversion du sujet et dialectique du désir - 814 - le désir de l'homme est le désir de l'Autre, où le de donne la détermination dite par les grammairiens subjective, à savoir que c'est en tant qu'Autre qu'il désire - là se voit que la nescience où reste l'homme de son désir est moins nescience de ce qu'il demande, qui peut après tout se cerner, que nescience d'où il désire.

1960/61 - Le Transfert - 173 - cet autre, en tant qu'objet de désir, est peut-être l'addition d'un tas d'objets partiels, ce qui n'est pas du tout pareil qu'un objet total. - ce fond que l'on appelle le ça, n'est peut-être qu'un vaste trophée de tous ces objets. Non, à l'horizon de notre ascèse à nous, de notre modèle de l'amour, nous avons mis de l'autre. Nous aimons l'autre pour lui-même. Du moins quand on est arrivé au but et à la perfection. Le stade génital bénit tout ça. - 174 - nous prenons l'autre pour un sujet et non pas pour purement et simplement notre objet. - niaiserie analytique - vocabulaire existentialo-analytique - Je ne sache pas qu'après avoir donné une connotation si péjorative au fait de considérer l'autre comme un objet, quelqu'un ait jamais fait la remarque que de le considérer comme un sujet, ce n'est pas mieux. - si un objet en vaut un autre, pour le sujet c'est encore bien pire. Car ce n'est pas simplement un autre sujet qu'il vaut - un sujet, strictement, en est un autre.

1961/62 – L'identification -  21/03.62 - S(A barré), le signifiant de l'Autre en tant que l'Autre au dernier terme ne peut se formaliser, se significantiser que comme marqué lui-même par le signifiant, autrement dit en tant qu'il nous impose la renonciation à tout métalangage. - 21/03.62 - L'Autre ne répond donc rien si ce n'est que rien n'est sûr, mais ceci n'a qu'un sens : c'est qu'il y a quelque chose dont il ne veut rien savoir et très précisément de cette question. A ce niveau l'impuissance de l'Autre s'enracine dans un impossible qui est bien le même sur la voie duquel nous avait déjà conduit la question du sujet. Pas possible était ce vide où venait surgir dans sa valeur divisante le trait unaire. - le désir se constitue d'abord de sa nature comme ce qui est caché à l'Autre par structure ; c'est l'impossible à l'Autre justement qui devient le désir du sujet. Le désir se constitue comme la partie de la demande qui est cachée à l'Autre. Cet Autre qui ne garantit rien justement en tant qu'Autre, en tant que lieu de la parole, c'est là qu'il prend son incidence édifiante. Il devient le voile, la couverture, le principe d'occultation de la place même du désir et c'est là que l'objet va se mettre à couvert - l'objet du désir existe comme ce rien même dont l'Autre ne peut savoir que c'est tout ce en quoi il consiste - le sujet exclut ce non-savoir de l'Autre. Mais il y a deux formes possibles d'exclusion : "je m'en lave les mains..." ou "vous n'êtes pas sans ignorer" [pervers?] - Mais il y a aussi l'autre façon, "il faut absolument que vous sachiez", et c'est la voie que choisit le névrosé - lui il trouve que la bonne façon [de résoudre son problème du désir] c'est que vous [son analyste] vous sachiez. - il se pose comme réel en face de l'Autre, c'est-à-dire comme impossible. - le névrosé arrive dans le champ comme ce qui du réel se spécifie comme impossible. - [cf. chez l'obsessionnel le sentiment] qu'il est de trop - D'où cette espèce d'avidité presque féroce chez l'obsessionnel d'être celui qui est partout pour n'être justement nulle part. - [pour l'hystérique] son truc, c'est que cet impossible subsistera si l'Autre l'admet comme signe. L'hystérique se pose comme signe de quelque chose à quoi l'Autre pourrait croire [toujours refus du manque dans l'Autre.] - - 14/03.62 - S'il y a quelque chose à quoi l'on peut dire qu'au départ le névrosé s'est laissé prendre, c'est à ce piège ; et il essaiera de faire passer dans la demande ce qui est l'objet de son désir, d'obtenir de l'Autre, non pas la satisfaction de son besoin, pour quoi la demande est faite, mais la satisfaction de son désir (...) cad précisément ce qui ne peut se demander - de même qu'il essaiera plus paradoxalement encore de satisfaire par la conformation de son désir, à la demande de l'Autre ; et qu'il n'y a pas d'autre sens (...) à ce qui est la découverte de l'analyse et de Freud, à l'existence du Surmoi comme tel. - Ce que j'exprimerais sommairement en disant que pour son désir il lui faut la sanction d'une demande - il attend de vous que vous lui demandiez de désirer congrûment - c'est ce qui me permet de dire [cf. tore] que le cercle élidé, (...) le cercle vide, vient ici matérialiser l'objet métonymique sous toutes ces demandes. - - [gardons nous] d'attribuer ce supposé savoir à qui que ce soit, ni à supposer aucun sujet au savoir. Le savoir est intersubjectif, ce qui ne veut pas dire qu'il est le savoir de tous, ni qu'il est le savoir de l'Autre - avec un grand A -, et l'Autre nous l'avons posé. Il est essentiel de la maintenir comme tel : L'AUTRE n'est pas un sujet, c'est un lieu auquel on s'efforce, dit Aristote, de transférer le savoir du sujet. - mais cela ne veut absolument pas dire que le sujet en sache un pépin de plus sur ce de quoi il retourne. Il n'a, si je puis dire, d'émoi qu'en fonction d'une supposition indue, à savoir que l'Autre sache, qu'il y ait un savoir absolu, mais l'Autre en sait encore moins que lui, pour la bonne raison justement qu'il n'est pas un sujet. L'Autre est le dépotoir des représentants représentatifs de cette supposition de savoir, et c'est ceci que nous appelons l'inconscient pour autant que le sujet s'est perdu lui-même dans cette supposition de savoir. - 04/04/62 - Si c'est le fait que la jouissance en tant que jouissance de la chose, est interdite en son accès fondamental (...), nous pouvons formuler que l'Autre (...), en tant que son support c'est le signifiant pur, le signifiant de la loi, que l'Autre se présente ici comme métaphore de cette interdiction. Dire que l'Autre c'est la loi ou que c'est la jouissance en tant qu'interdite, c'est la même chose. - le seul Autre réel, puisqu'il n'y a nul Autre de l'Autre, rien qui garantisse la vérité de la loi, le seul Autre réel étant ce dont on pourrait jouir sans la loi. Cette virtualité définit l'Autre comme lieu, la chose en somme élidée, réduite à son lieu. - 13/06/62 - Il y a donc deux imaginaires, le vrai et le faux ; et le faux ne se soutient dans cette sorte de substance à laquelle restent attachés tous les mirages du "mé-connaître" - Cette relation du miroir pour être comprise comme telle, doit être située sur une base de cette relation à l'Autre qui est fondement du sujet, tant que notre sujet est le sujet du discours, le sujet du langage. C'est en situant ce qu'est S barré coupure de "a" par rapport à la déficience fondamentale de l'Autre comme lieu de la parole, par rapport à ce qui est la seule réponse définitive au niveau de l'énonciation, le signifiant de A barré, du témoin universel en tant qu'il fait défaut et qu'à un moment donné il n'a plus qu'une fonction de faux témoin, c'est en situant la fonction de "a" en ce point de défaillance, en montrant le support que trouve le sujet dans ce "a" qui est ce que nous visons dans l'analyse comme objet qui n'a rien de commun avec l'objet de l'idéalisme classique, qui n'a rien de commun avec l'objet du sujet hégélien. - 27/06/62 - La fonction de cet objet [a] est liée au rapport par où le sujet se constitue dans sa relation au lieu de l'Autre, grand A, qui est le lieu où s'ordonne la réalité du signifiant. C'est au point où toute signification fait défaut, s'abolit, au point nodal dit le désir de l'Autre, au point dit phallique, pour autant qu'il signifie l'abolition comme telle de toute signifiance, que l'objet petit "a", objet de la castration, vient prendre sa place.

1962/63 - L'angoisse - 21/11/61 - [Chez Hegel] j'ai à faire (...) à l'Autre comme conscience. - Pour Lacan (...) l'Autre est là comme inconscience constituée comme telle, et il n'intéresse mon désir que dans la mesure de ce qui lui manque et qu'il ne sait pas. - Le désir de désir, au sens hégélien (...) est désir d'un désirant. Ce désirant qui est l'Autre, pourquoi en a-t-il besoin ? - il en a besoin pour que l'Autre le reconnaisse. - L'Autre comme tel va instituer quelque chose "a" [l'objet de son désir] (...) en exigeant d'être reconnu par lui. [Or] Là où je suis reconnu comme objet puisque cet objet dans son essence est une conscience, il n'y a plus d'autre médiation que celle de la violence. - il faut donc à tout prix qu'on en tranche entre nos deux consciences. [formule : d(a) : d(A) < a] - le désir de désir au sens lacanien ou analytique, est le désir de l'Autre d'une façon beaucoup plus principiellement ouverte à une sorte de médiation. - [formule : d(a) < i(a) : d(A barré)]. - je dis donc que ce désir est désir en tant que son image support est l'équivalent (...) du désir de l'Autre - [contrairement à Hegel] à cause de l'existence de l'inconscient, nous pouvons être cet objet affecté du désir. - C'est même en tant que marqués ainsi de finitude que nous, sujets de l'ics, notre manque peut-être désir, désir fini - La dimension, je dirais classique, moraliste (...) de l'infinitude du désir est, dans cette perspective, tout à fait à réduire. - Il y a un reste - Ce reste, cet autre dernier, cet irrationnel, cette preuve et seule garantie en fin de compte de l'altérité de l'Autre, c'est le "a". - 23/01/63 - [l'objet] il se constitue dans le rapport à l'Autre comme reste - Ce laisser-tomber, c'est le corrélat essentiel (...) du passage à l'acte. - 13/03/63 - [(a)] c'est l'accès, non pas à la jouissance, mais à l'Autre, c'est tout ce qui en reste, à partir du moment où le sujet veut y faire, dans cet Autre, son entrée. - Désirer, donc, l'Autre A, ce n'est jamais, désirer que (a). - 05/06/63 - [la voix] résonne dans un vide qui est le vide de l'Autre comme tel, l'ex nihilo à proprement parler - la voix répond à ce qui se dit mais elle ne peut pas en répondre. Autrement dit, pour qu'elle réponde, nous devons incorporer la voix comme l'altérité de ce qui se dit. C'est bien pour cela et non pour autre chose que détachée de nous notre voix nous apparaît avec un son étranger. Il est de la structure de l'autre de constituer un certain vide, le vide de son manque de garantie, la vérité entre dans le monde avec le signifiant et avant tout contrôle. Elle s'éprouve, elle se renvoie seulement par ses échos dans le réel. Or c'est dans ce vide que la voix en tant que distincte des sonorités, voix non pas modulée mais articulée, résonne. La voix dont il s'agit, c'est la voix en tant qu'impérative, (...) elle se situe non par rapport à la musique mais par rapport à la parole. - 05/06/63 - La communication comme telle n'est pas ce qui est primitif puisque, à l'origine, S n'a rien à communiquer pour la raison que tous les instruments de la communication sont de l'autre côté, dans le champ de l'Autre, et qu'il a à les recevoir de lui - la première émergence, celle qui s'inscrit dans ce tableau n'est qu'un "qui suis-je?" ics puisqu'informulable auquel répond avant qu'il se formule un "tu es", cad qu'il reçoit d'abord son propre message sous une forme inversée [sujet] - 12/06/63 - Au niveau du rapport à l'objet oral, non pas besoin de l'autre (...) mais besoin dans l'autre, au niveau de l'autre. [la mamelle faisant partie du monde intérieur du sujet, et non pas du corps de la mère] - Au deuxième étage de l'objet anal, vous avez la demande dans l'autre, la demande éducative - [au niveau de la fonction (moins phi), en tant qu'elle est définie par un manque, par le manque d'un objet, nous avons la] jouissance dans l'autre. - A l'étage scopique, proprement celui du fantasme, ce à quoi nous avons à faire au niveau du A, c'est la puissance dans l'autre. Cette puissance dans l'autre qui est le mirage du désir humain [sous] (...) la forme dominante, majeure, de toute possession, la possession contemplative, à méconnaître ce dont il s'agit, cad un mirage de puissance. - [Au 5è étage il y a] ce qui, bien sûr, est présent à tous les étages (...) à savoir le désir dans l'autre. - le stade 4 et le stade 5 sont dans une position de retour qui les amène en corrélation au stade 1 et au stade 2. [ex. le rapport entre la voix (stade 5) et la bouche (stade 1)]

1964 - Les quatre concepts… - 118 - quand Freud nous le présente il nous dit - Ce qui ne peut être remémoré se répète dansla conduite. Cette conduite, pour révéler ce qu'elle répète, est livrée à la reconstruction de l'analyse. [Et certes, l'analyse ne peut commencer justement avant cela. Mais cette répétition, ou ce transfert au sens restreint, n'est pas le seul vrai transfert où se désigne l'interférence de l'Autre. En suivant Freud, certes] On peut aller à croire que l'opacité du traumatisme - (...) cad pour nous la résistance de la signification - est alors nommément tenue pour responsable de la limite de la remémoration. Et après tout, nous pourrions nous y trouver à l'aise (...) de reconnaître qu'il y a là un moment fort significatif de la passation de pouvoir du sujet à l'Autre, celui que nous appelons le grand Autre, le lieu de la parole, virtuellement le lieu de la vérité. - [Mais en réalité] L'Autre, latent ou pas, est, dès avant, présent dans la révélation subjective. Il est déjà là quand quelque chose a commencé à se livrer de l'ics. L'interprétation de l'analyste ne fait que recouvrir le fait que l'ics (...) a déjà dans ses formations (...) procédé par interprétation. - 119 - Ce que Freud nous indique (...) c'est que le transfert est essentiellement résistant. - Le transfert est le moyen par où s'interrompt la communication de l'ics, par où l'ics se referme. - [paradoxe que] l'analyste doit attendre le transfert pour commencer à donner l'interprétation. - [La tendance actuelle de la psy:] Faire appel à une partie saine du sujet, qui serait là dans le réel, apte à juger avec l'analyste ce qui se passe dans le transfert, c'est méconnaître que c'est justement cette partie là qui est intéressée dans le transfert, que c'est elle qui ferme la porte - Or, le discours de l'Autre qu'il s'agit de réaliser, celui de l'ics, il n'est pas au-delà de la fermeture, il est au-dehors. c'est lui qui, par la bouche de l'analyste, en appelle à la réouverture du volet. - 120 - La contradiction de sa fonction [du transfert], qui le fait saisir comme le point d'impact de la portée interprétative en ceci même que, par rapport à l'ics, il est moment de fermeture - voilà ce qui nécessite que nous le traitions comme ce qu'il est, à savoir un nœud. - 180 - le sujet, in initio, commence au lieu de l'Autre, en tant que là surgit le premier signifiant.