1958/59 - Le désir et son interprétation - 12/11/58 - dans la présence primitive du désir de l'autre comme opaque, comme obscure, le sujet est sans recours. - cela s'appelle la détresse du sujet. C'est là le fondement de ce qui, dans l'analyse, a été exploré, (...) situé comme l'expérience traumatique. -[Rien à voir avec l'expérience existentielle de l'angoisse.] L'angoisse est un signal. - ce n'est pas au niveau du désir que se produit l'angoisse. [C'est plutôt] l'élément imaginaire de la relation du moi à l'autre comme étant ce qui va permettre au sujet de parer à cette détresse dans la relation du désir de l'autre - [graphe p.31] - avec son moi il se défend contre cette détresse
1959/60 - L'éthique de la psychanalyse - 351 - la fonction du désir doit rester dans un rapport fondamental avec la mort. Je pose la question - la terminaison de l'analyse, la véritable, j'entends celle qui prépare à devenir analyste, ne doit-elle pas à son terme affronter celui qui la subit à la réalité de la condition humaine ? - la détresse, où l'homme dans ce rapport à lui-même qui est sa propre mort - mais au sens où je vous ai appris à la dédoubler cette année -, n'a à attendre d'aide de personne.