Théorie

1954/55 - Le moi dans la théorie de Freud - 260 - La libido permet de parler du désir en des termes qui comportent une objectivation relative. - la notion de libido est une forme d'unification du champ des effets psychanalytiques. [mais tout de même peut-être liée à l'introduction du narcissisme : 1915, quelque chose de plus précis] - son usage se situe dans la ligne traditionnelle de toute théorie comme telle, qui tend à aboutir à un monde. - [Or] Rien n'est plus éloigné de l'expérience freudienne. - 261 - Le monde freudien n'est pas un monde des choses, c'est un monde du désir en tant que tel. - Le désir est un rapport d'être à manque. Ce manque est manque d'être à proprement parler. Ce n'est pas manque de ceci ou de cela - La libido, mais non plus dans son usage théorique en tant que quantité, est le nom de ce qui anime le conflit foncier qui est au cœur de l'action humaine. - 263 - le désir sexuel n'a rien d'objectivé dans notre expérience. Ce n'est pas une abstraction, ni un x épuré, comme est devenue la notion de force en physique. - Mais ce à quoi nous avons à faire, c'est à un sujet qui est là, qui est vraiment désirant, et le désir dont il s'agit est préalable à toute espèce de conceptualisation - toute conceptualisation sort de lui. [cf. Freud : la théorie sort de la libido ; elle-même n'est pas théorique, au sens de totale]