Tore

1961/62 - L'identification - 07/03.62 - une structure topologique [qui est] nécessairement celle du sujet, laquelle comporte qu'il y ait certains de ses lacs qui ne puissent pas être réduits - il y a sur ce tore un certain nombre de cercles traçables ; celui-là, en tant qu'il se bouclerait je l'appellerai (...) "cercle plein". - supposons donc que toute énonciation synthétique - il y en a un certain nombre au principe du sujet et pour le construire - eh bien se déroule selon un de ces cercles, dit cercles pleins - Voilà donc la série des tours qui font dans la répétition unaire que ce qui revient est ce qui caractérise le sujet primaire dans son rapport signifiant d'automatisme de répétition. - [Mais] Il n'y a pas que cette boucle là qui nous intéresse comme irréductible, il y en a d'autres que vous pouvez dessiner à la surface du tore (...) que nous appellerons les cercles vides. Ils font le tour de ce trou. - [or] pour autant que le sujet parcourt la succession des tours [pleins], il s'est nécessairement trompé d'un dans son compte, et nous voyons ici reparaître le moins-un - Ceci pour la simple raison que le tour qu'il ne peut pas compter, c'est celui qu'il a fait en faisant le tour du tore - ce tour qui manque au compte, c'est justement ce que le sujet inclut dans les nécessités de sa propre surface d'être infiniment plat [on s'en aperçoit en coupant le tore dans sa longueur comme dans son épaisseur : on obtient une surface et un trait oblique représentant ensemble les deux cercles] que la subjectivité ne saurait saisir, sinon par un détour : le détour de l'Autre.