Pulsion

1958 - Intervention après l'exposé de S. Leclaire... - Freud ne parle jamais d'instinct, mais seulement de Triebe. / Le Trieb , en tant que distinct de la motion instinctuelle, c'est en effet sa coalescence au signifiant qui le spécifie.

1959/60 - L'éthique de la psychanalyse - 111 - l'investissement freudien a fait rentrer en nous tout le monde, l'a remis définitivement à sa place, à savoir dans notre corps, et pas ailleurs. - L'on pourrait rêver d'un contact épidermique, complet, total entre le corps et un monde, lui même ouvert et frémissant - Eh bien, tout au contraire de cela, Freud, au niveau de ce que nous pouvons appeler la source des triebe , marque un point d'insertion, un point de limite, un point irréductible. - D'un autre côté, Freud nous montre l'ouverture, qui semble au premier abord presque sans limite, des substitutions qui peuvent être faites, à l'autre bout, au niveau du but. - 132 - Il s'agit dans la sublimation d'une certaine forme, nous dit Freud, de satisfaction des triebe - [D'un autre côté] La S nous est présentée comme distincte de cette économie de substitution où se satisfait d'habitude la pulsion en tant qu'elle est refoulée. Le symptôme, c'est le retour par voie de substitution signifiante de ce qui est au bout de la pulsion comme son but [mais alors que ce but, contrairement à la S, n'a pas été dévié, transformé ; il est simplement idéalisé, et, du coup, incarné] - Que peut bien vouloir dire ce changement de but ? Il s'agit bien du but, et non de l'objet, encore que (...) celui-ci vienne très vite en ligne de compte. - [disons que] l'idéalisation fait intervenir l'identification [névrotique?] du sujet à son objet, alors que la sublimation est tout autre chose. - 133 - Allons-nous nous contenter de dire (...) qu'en effet le but a changé, qu'il était sexuel avant et maintenant qu'il ne l'est plus ? - parler de réparation par rapport au corps de la mère [Klein] ? - La S. [en réalité] (...) révèle la nature propre du Trieb en tant qu'il n'est pas purement l'instinct, mais qu'il a rappoprt avec das Ding comme tel, avec la chose en tant qu'elle est distincte de l'objet. - Et la formule la plus générale que je vous donne de la sublimation est celle-ci - elle élève l'objet (...) à la dignité de la Chose. - 135 -[Exemple:] Dans l'analyse, l'objet est un point de fixation imaginaire donnant, sous quelque registre que ce soit, satisfaction à une pulsion. L'objet de COLLECTION est tout autre chose - 136 - Le caractère complètement gratuit, proliférant et superfétatoire, quasi absurde, de cette collection [Prévert collectionnait les boites d'allumettes vides] visait en fait sa choséité de boite d'allumettes

- 247 - [la jouissance] se présente comme enfouie dans un champ central, avec des caractères d'inaccessibilité, d'obscurité et d'opacité (...) peut-être pour autant que la jouissance se présente non purement et simplement comme la satisfaction d'un besoin, mais comme la satisfaction d'une pulsion [cad possession de l'objet, et non simple appréciation plaisante d'une qualité] - [La pulsion] n'est pas réductible à la complexité de la tendance (...) au sens de l'énergétique. Elle comporte une dimension historique - Cette dimension se marque à l'insistance avec laquelle elle se présente, en tant qu'elle se rapporte à quelque chose de mémorable parce que mémorisé [idée du retour]. C'est aussi là (...) qu'entre dans le registre de l'expérience, la destruction [de la Chose parce qu'inaccessible ? parce que sujette au signifiant ?]

1961/62 - L'identification - 16/05/62 - Le privilège des orifices [source] oraux, anaux et génitaux nous retient en ceci que ce ne sont pas vraiment les orifices qui donnent sur l'intérieur du corps : le tube digestif n'est qu'une traversée, il est ouvert sur l'extérieur. Le vrai intérieur est l'intérieur mésodermique et les orifices qui y introduisent existent sous la forme des yeux ou de l'oreille dont jamais la théorie analytique ne fait mention comme tels

1964 - Position de l'inconscient - 448-449 - La libido est cette lamelle que glisse l'être de l'organisme à sa véritable limite, qui va plus loin que celle du corps. - Le sujet parlant a ce privilège de révéler le sens mortifère de cet organe, et par là son rapport à la sexualité. Ceci parce que le signifiant comme tel, a, en barrant le sujet par première intention, fait entrer en lui le sens de la mort. (La lettre tue, mais nous le savons de la lettre elle-même.) C'est ce par quoi toute pulsion est virtuellement pulsion de mort. - Il n'est pas d'autre voie où se manifeste dans le sujet d'incidence de la sexualité. La pulsion en tant qu'elle représente la sexualité dans l'inconscient n'est jamais que pulsion partielle. - Ce que notre expérience démontre de vacillation dans le sujet concernant son être de masculin ou de féminin, n'est pas tellement à rapporter à sa bisexualité biologique, qu'à ce qu'il n'y a rien dans sa dialectique qui représente la bipolarité du sexe, si ce n'est l'activité et la passivité, c'est-à-dire une polarité pulsion-action-de-l'extérieur, qui est tout à fait impropre à la représenter dans son fonds. C'est là où nous voulons en venir en ce discours, que la sexualité se répartit d'un côté à l'autre de notre bord en tant que seuil de l'inconscient, comme suit : Du côté du vivant en tant qu'être à être pris dans la parole (...) il n'y a d'accès à l'Autre du sexe opposé que par la voie des pulsions dites partielles où le sujet cherche un objet qui lui remplace cette perte de vie qui est la sienne d'être sexué. Du côté de l'Autre, du lieu où la parole se vérifie de rencontrer l'échange des signifiants, les idéaux qu'ils supportent, les structures élémentaires de la parenté, la métaphore du père comme principe de la séparation, la division toujours rouverte dans le sujet dans son aliénation première, de ce côté seulement et par ces voies que nous venons de dire, l'ordre et la norme doivent s'instaurer qui disent au sujet ce qu'il faut faire comme homme ou femme.

1964 - Les quatre concepts… - 149 - La poussée, d'abord, va être identifiée à une pure et simple tendance à la décharge. Cette tendance est ce qui se produit du fait d'un stimulus [Reitz ou excitation, mais, et c'est capital, interne.] - 150 il ne s'agit absolument pas dans le Trieb de la pression d'un besoin tel que la faim, la soif - Le Real-Ich est conçu comme supporté, non par l'organisme tout entier, mais par le système nerveux. Il a un caractère de sujet planifié, objectivé. - [Il s'agit d'une] force constante. - La constance de la poussée interdit toute assimilation de la pulsion à une fonction biologique, laquelle a toujours un rythme. - 151 - [La satisfaction de la pulsion est-ce le but ?] Il y a une chose qui y objecte tout de suite - Freud nous dit que la sublimation est aussi satisfaction de la pulsion [sans refoulement], alors qu'elle est inhibée quant à son but - la fonction de la pulsion n'a pour nous d'autre porté que de mettre en question ce qu'il en est de la satisfaction. Il est clair que ceux à qui nous avons affaire, les patients, ne se satisfont pas, comme on dit, de ce qu'ils sont. Et pourtant nous savons que tout ce qu'ils sont, tout ce qu'ils vivent, leurs symptômes mêmes, relève de la satisfaction. Ils satisfont quelque chose qui va sans doute à l'encontre de ce dont ils pourraient se satisfaire, ou peut-être mieux, ils satisfont à quelque chose. - 152 - Dans l'ensemble (...) ce à quoi ils satisfont par les voies du déplaisir, c'est quand même (...) la loi du plaisir. Disons que, pour cette sorte de satisfaction, ils se donnent trop de mal. - Ce que nous avons devant nous en analyse, c'est un système où tout s'arrange, et qui atteint sa propre sorte de satisfaction. Si nous nous en mêlons, c'est dans la mesure où nous pensons qu'il y a d'autres voies, plus courtes par exemple. - 152 - Le chemin du sujet [dans la satisfaction] (...) passe entre deux murailles de l'impossible. - l'impossible n'est pas forcément [négatif] le contraire du possible, ou bien alors, puisque l'opposé du possible, c'est assurément le réel, nous serons amenés à définir le réel comme l'impossible. - dans Freud, c'est sous cette forme qu'apparaît le réel, à savoir l'obstacle au principe du plaisir. Le réel, c'est le heurt, c'est le fait que ça ne s'arrange pas tout de suite, comme le veut la main qui se tend vers les objets extérieurs. - [il apparaît] par sa désexualisation - Mais l'impossible est présent aussi dans l'autre champ - 153 - L'idée que la fonction du principe du plaisir est de se satisfaire par l'hallucination, est là pour l'illustrer - La pulsion saisissant son objet apprend en quelque sorte que ce n'est justement pas par là qu'elle est satisfaite. [Car si on distingue au départ la pulsion du besoin] c'est justement parce qu'aucun objet d'aucun Not, besoin, ne peut satisfaire la pulsion. - 153 - Quand même vous gaveriez la bouche - cette bouche qui s'ouvrer dans la registre de la pulsion - ce n'est pas de la nourriture qu'elle se satisfait, c'est, comme on dit, du plaisir de la bouche. - [La pulsion orale] ne fait rien d'autre que de commander le menu. C'est ce que nous dit Freud :"Pour ce qui est de l'objet dans la pulsion, qu'on sache bien qu'il n'a, à proprement parler, aucune importance. Il est totalement indifférent. - la pulsion en fait le tour. - 154 - [source] Pourquoi les zones dites érogènes [érotique] ne sont-elles reconnues qu'en ces points qui se différencient pour nous par leur structure de bord ? Pourquoi parle-t-on de la bouche et non pas de l'œsophage, ou de l'estomac ? Ils participent tout autant de la fonction orale. - Je dirai que, s'il y a quelque chose à quoi ressemble la pulsion, c'est à un montage. - [Ça ne veut pas dire que toutes les zones "de bord" soient érogènes. Les autres:] 157 - Nous considérons qu'elles interviennent dans cette zone de chute que j'appelle désexualisation, et fonction de la réalité. - C'est dans la fonction où l'objet sexuel file vers la pente de la réalité, et se présente comme un paquet de viande que surgit cette forme de désexualisation si manifeste qu'elle s'appelle chez l'hystérique réaction de dégoût. - C'est justement dans la mesure où des zones annexes, connexes, sont exclues, que d'autres prennent leur fonction érogène, qu'elles deviennent des sources spécifiées pour la pulsion. - 160 - au regard de la finalité biologique de la sexualité, à savoir la reproduction, les pulsions (...) sont des pulsions partielles. - C'est en raison de la réalité du système homéostasique que la sexualité n'entre en jeu que sous la forme des pulsions partielles. La pulsion est précisément ce montage par quoi la sexualité participe à la vie psychique, d'une façon qui doit se conformer à la structure de béance qui est celle de l'ics. Plaçons-nous aux deux extrêmes de l'expérience analytique. La refoulé primordial est un signifiant, et ce qui s'édifie par-dessus pour constituer le symptôme, nous pouvons toujours le considérer comme échafaudage de signifiants. - 161 - A l'autre extrémité, il y a l'interprétation. - une structure temporelle spéciale, que j'ai essayé de définir par la métonymie. L'interprétation, dans son terme, pointe le désir, auquel, en un certain sens, elle est identique. - Dans l'intervalle, la sexualité - sous la forme des pulsions partielles - L'intégration de la sexualité à la dialectique du désir passe par la mise en jeu de ce qui, dans le corps, méritera que nous le désignions par le terme d'appareil - si vous voulez bien entendre par là ce dont le corps, au regard de la sexualité, peut s'appareiller, à distinguer de ce dont les corps peuvent s'apparier. - 162 - Ce que la pulsion intègre d'emblée dans toute son existence, c'est une dialectique de l'arc, je dirai même du tir à l'arc. - Freud nous présente comme acquis que nulle part du parcours de la pulsion ne peut être séparé de son aller-retour, de sa réversion [signifiante : faire/se faire] fondamentale, de son caractère circulaire. - 163 - [cf. schéma] le but, ça n'est pas l'oiseau que vous abattez, c'est d'avoir marqué le coup et par là atteint votre but. Si la pulsion peut être satisfaite sans avoir atteint ce qui, au regard d'une totalisation biologique de la fonction, serait la satisfaction à sa fin de reproduction, c'est qu'elle est pulsion partielle, et que son but n'est point autre chose que ce retour en circuit [important]. - 164 - En tout cas, ce qui force à distinguer cette satisfaction du pur et simple auto-érotisme de la zone érogène, c'est cet objet que nous confondons trop souvent avec ce sur quoi la pulsion se referme - cet objet qui n'est en fait que présence d'un creux (...) et dont nous ne connaissons l'instance que sous la forme de l'objet perdu "a". - La question est maintenant pour nous de savoir où ce circuit se branche et, d'abord, s'il est revêtu d'une caractéristique de spirale, cad si le circuit de la pulsion orale se continue par la pulsion anale, qui serait ainsi le stade suivant. - le passage (...) ne se produit pas par un procès de maturation, mais par l'intervention de quelque chose qui n'est pas du champ de la pulsion - pour l'intervention, le renversement, de la demande de l'autre. - 165 - Je souligne que la pulsion n'est pas la perversion. [pour la pulsion, Freud] veut nous donner une structure radicale dans laquelle le sujet n'est point encore placé. Au contraire, ce qui définit la perversion, c'est justement la façon dont le sujet s'y place. - 166 - Qu'est-ce qui se passe dans le voyeurisme ? où est le sujet, où est l'objet ? - le sujet n'est pas là en tant qu'il s'agit de voir (...), il ne se situe qu'à l'aboutissement de la boucle. Quant à l'objet (...) la boucle tourne autour de lui - L'objet est ici regard - regard qui est le sujet, qui l'attend [puisque le sujet pervers se positionne en objet] - C'est que l'autre le surprend, lui, le sujet, comme tout entier regard caché. - Le regard est cet objet perdu, et soudain retrouvé, dans la conflagration de la honte, par l'introduction de l'autre. - qu'est-ce que le sujet cherche à voir ? - c'est l'objet en tant qu'absence. - ce n'est pas, comme on dit, le phallus - mais justement son absence - Ce qu'on regarde, c'est ce qui ne peut pas se voir. Si, grâce à l'introduction de l'autre, la structure de la pulsion apparaît, elle ne se complète vraiment que dans sa forme renversée, dans sa forme de retour, qui est la vraie pulsion active [= subjective] - au départ de la pulsion sado-masochiste, le douleur n'est pour rien - il s'agit d'une violence faite (...) à des fins de maîtrise, à lui-même. - 167 - [Quand alors seulement voyons nous s'introduire la possibilité de la douleur ?] - au moment où la boucle s'est refermée, où c'est d'un pôle à l'autre qu'il y a eu réversion, où l'autre est entré en jeu, où le sujet s'est pris pour terme, terminus de la pulsion. A ce moment là, la douleur entre en jeu en tant que le sujet l'éprouve de l'autre [sinon elle n'a aucun intérêt !] - Ce dont il s'agit [par l'autre] dans la pulsion se révèle enfin ici - le chemin de la pulsion est la seule forme de transgression qui soit permise au sujet par rapport au principe du plaisir. - C'est pour autant que la pulsion témoigne du forçage du principe du plaisir qu'il nous est témoigné qu'au-delà du Real-Ich, une autre réalité intervient - Que le sujet n'ait de rapport constructif avec ce réel que dans la dépendance étroite du principe du plaisir, du principe du plaisir non forcé par la pulsion, c'est là (...) le point d'émergence de l'objet d'amour - Toute la question est de savoir (...) sur quelles équivoques repose la possibilité pour l'objet d'amour de devenir objet de désir. - 167 - L'objet de la pulsion est à situer au niveau (...) d'un subjectivation acéphale, une subjectivation sans sujet, un os, une structure, un tracé, qui représente une face de la topologie. L'autre face est celle qui fait qu'un sujet, de par ses rapports au signifiant, est un sujet troué. Ces trous, ils viennent bien de quelque part. [de la pulsion] -

- 177 - J'avance la distinction radicale qu'il y a entre le s'aimer à travers l'autre (...) et la circularité de la pulsion, où l'hétérogénéité de l'aller et du retour montre dans son intervalle une béance. - L'activité de la pulsion se concentre dans ce se faire - 178 - la pulsion orale, c'est le se faire sucer, c'est le vampire. - Au niveau de la pulsion anale (...) se faire chier, ça a un sens !

- 187 - La poursuite du complément, le mythe d'Aristophane noue l'image de façon pathétique, et leurrante, en articulant que c'est l'autre, que c'est sa moitié sexuelle, que le vivant cherche dans l'amour. A cette représentation mythique du mystère de l'amour, l'expérience analytique substitue la recherche par le sujet, non du complément sexuel, mais de la part à jamais perdue de lui-même, qui est constituée du fait qu'il n'est qu'un vivant sexué, et qu'il n'est plus immortel. Dès lors, vous comprenez que - pour la même raison qui fait que c'est par le leurre que le vivant sexué est induit à sa réalisation sexuelle - la pulsion, la pulsion partielle, est foncièrement pulsion de mort, et représente en elle-même la part de la mort dans le vivant sexué. - La libido est l'organe essentiel à comprendre la nature de la pulsion. Cet organe est irréel. Irréel n'est point imaginaire. L'irréel se définit de s'articuler au réel d'une façon qui nous échappe, et c'est justement ce qui nécessite que sa représentation soit mythique, comme nous la faisons. Mais d'être irréel, cela n'empêche pas un organe de s'incarner. Je vous en donne tout de suite la matérialisation. Une des formes les plus antiques à incarner, dans le corps, cet organe irréel, c'est le tatouage, la scarification. L'entaille a bel et bien la fonction d'être pour l'Autre, d'y situer le sujet, marquant sa place dans le champ des relations du groupe, entre chacun et tous les autres. Et, en même temps, elle a de façon évidente une fonction érotique, que tous ceux qui en ont approché la réalité ont perçue. J'ai montré encore que, dans le rapport foncier de la pulsion, le mouvement est essentiel par quoi la flèche qui part vers la cible ne remplit sa fonction qu'à réellement en émaner, pour revenir sur le sujet. Le pervers, en ce sens, est celui qui, en court-circuit, plus directement qu'aucun autre, réussit son coup -

- 220 - Comprenez que l'objet du désir, c'est la cause du désir, et cet objet cause du désir, c'est l'objet de la pulsion - cad l'objet autour de quoi tourne la pulsion.

- 232 - pour l'homme, et parce qu'il connaît les signifiants, le sexe et ses significations sont toujours susceptibles de présentifier la présence de la mort. La distinction entre pulsion de vie et pulsion de mort est vraie pour autant qu'elle manifeste deux aspects de la pulsion. Mais c'est à condition de concevoir que toutes les pulsions sexuelles s'articulent au niveau des significations dans l'ics, pour autant que ce qu'elles font surgir, c'est la mort - ma mort comme signifiant et rien que comme signifiant - [La mort surgit] Par la fonction de l'objet "a", le sujet se sépare, cesse d'être lié à la vacillation de l'être