Homme

1946 - La psychiatrie anglaise et la guerre - 304 - l'effet macérant pour l'homme d'une prédominance psychique des satisfactions familiales, et cet inoubliable défilé (...) de sujets mal réveillés de la chaleur des jupes de la mère et de l'épouse -

1953 - Fonction et champ de la parole… - 155 - L'homme parle donc, mais c'est parce que le symbole l'a fait homme.

1957 - Entretien (L'Express) - à partir du fait qu'il se brûle, il [l'enfant] est mis en face de quelque chose de beaucoup plus important que la découverte du chaud et du froid. En effet, qu'il se brûle et il se trouve toujours quelqu'un pour lui faire, là-dessus, tout un discours. L'enfant a beaucoup plus d'effort à faire pour entrer dans ce discours dont on le submerge, que pour s'habituer à éviter le poële. En d'autre termes, l'homme qui naît à l'existence a d'abord affaire au langage ; c'est une donnée.

1957/58 - Les formations de l'inconscient - 18/06/58 - la dimension qu'on peut appeler la dimension de l'hystérie latente à toute espèce d'être humain dans le monde, à savoir tout ce qui peut se présenter comme question sur son propre désir.

1959/60 - L'éthique de la psychanalyse - 150 - Il s'agit en effet de la Chose en tant qu'elle est définie par ceci qu'elle définit l'humain [ "en fonction de médium entre le réel et le signifiant" p.155] - encore que justement, l'humain nous échappe. En ce point, ce que nous appelons l'humain ne serait pas défini autrement que de la façon dont j'ai défini tout à l'heure la Chose, à savoir ce qui du réel pâtit du signifiant.

1962/63 - L'angoisse - 05/12/62 - L'homme trouve sa maison en un point situé dans l'Autre, au-delà de l'image dont nous sommes faits et cette place représente l'absence où nous sommes.